Loire-Atlantique – Jour 1

Paris Montparnasse – Nantes

Pour des raisons de commodité, nous ne dormons pas ensemble la nuit précédant le départ. La veille, l’Ours recycle son VTC Giant (prévu à la base pour la “cueillette des mûres”, sic Giant) en vélo de voyage : un porte-bagages arrière pour les Ortlieb, une sacoche de guidon, et des porte-bidons pour les litrons Zefal. La Grenouille se la joue démerde, comme d’hab : c’est donc son fidèle VTT qui héritera de roues de vélo de route, d’un porte-bagages que personne ne voulait dans la rue, et de sacoches Decath’. Comme elle dit toujours : pas d’argent, beaucoup d’idées !

L’Ours part donc à 6h de chez lui Montgallet Paris 12 et se tape 10 premières bornes pour rejoindre sa chère et tendre Porte de Vanves Paris 15, via la piste cyclable boulevards des Maréchaux : il a tendance à s’arrêter aux stations Vélib, ça fait bizarre de refaire ce trajet habituel avec son propre véhicule ! Une fois réunis, on check les derniers réglages et on peut enfin se mettre en selle : direction Gare Montparnasse via la Coulée verte, le périple commence !

Pour nous rendre à Nantes afin de rejoindre la Vélodyssée, nous avons décidé d’emprunter les trains régionaux. Pourquoi ? Car nous avons le temps, car c’est moins cher, et surtout parce que c’est plus simple d’y embarquer les vélos. Nous prendrons donc le train Paris – Le Mans (9h06-11h24), puis la correspondance jusque Nantes (13h01-14h34). Avec donc la pause déjeuner qui va bien au Mans (sans rillettes)..

One frog, two mules

Nantes – Le Pellerin

Arrivés à Nantes, il nous faut rejoindre l’itinéraire de la Vélodyssée sur la rive ouest de la Loire. La gare étant sur la rive est, nous traversons donc le fleuve en passant par l’Île de Nantes et ses fameuses Machines de l’île. Ce projet technico-artistique mettant en scène des automates d’animaux géants est impressionnant. Nous roulons à côté de l’emblématique Éléphant, trimbalant des gens sur son dos et arrosant ceux qui sont restés à terre.

C’est qui le plus fort : l’Ours ou l’Éléphant ?

Puis nous finissons par rentrer dans le vif du sujet : c’est parti, cap sur la côte Atlantique le long de l’estuaire de la Loire ! D’ailleurs, cette portion (de Nantes à St-Brevin-les-Pins) est également la dernière étape de la Loire à Vélo… C’est l’occasion de découvrir au fil du voyage les 30 œuvres d’art contemporain du projet Estuaire, qui s’étend sur 120 km jusque St-Nazaire. Nantes est décidément une ville pleine de surprises !

La fin d’après-midi arrivant, nous nous frottons à la problématique numéro un de l’itinérance : l’eau ! A la recherche d’un endroit où planter la première tente, nous cherchons d’abord à remplir nos réserves. A défaut d’eau, nous faisons une belle rencontre avec madame Lucie Thomas, 98 ans, doyenne du village St-Jean-de-Boiseau ! On sonne chez une personne au hasard, et il faut qu’elle soit quasi centenaire..

Après le village de Le Pellerin, nous trouvons l’endroit idéal pour notre premier bivouac : à la source du canal de la Martinière, une aire de pique-nique tranquille, avec en prime une borne Euro-relais (à la base pour les camping-cars) crachant l’eau courante et munie de toilettes. Que demande le peuple ? La transition vie urbaine vie itinérante pouvait se faire en douceur… Alors que dans le même temps, la France battait historiquement l’Allemagne en demi de l’Euro 2016, nous nous endormons à l’unissons, appréciant la distance restante et le temps pour la savourer.

Premier bivouac : on relâche la pression

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