Itinéraire

Comme expliqué en préambule, nous avons emprunté une partie de la Vélodyssée, itinéraire cyclable et balisé qui longe la côte Atlantique française de Roscoff (Bretagne) à Hendaye (Pays Basque) sur 1200 km.

Pour information, la Vélodyssée est seulement le nom du tronçon français d’une “piste cyclable” en fait beaucoup plus longue : la Véloroute de l’Atlantique ou EV1 (11150 km du Portugal au Cap Nord norvégien !), du très ambitieux réseau EuroVelo. Nous si on clique sur le lien, on rêve pendant des heures… Sachant au passage que les cyclos n’ont rien inventé, puisque nos petit pédestres avaient déjà pré-balisé le terrain : sur le même schéma de sentier national et continental, le GR8 et le GRE9 suivent peu ou proue un itinéraire littoral approchant, bien que semblant néanmoins non-homologués et du coup pas forcément balisés… Avantage aux rouleurs sur ce coup !

De (très) grandes distances donc, qu’on ne peut généralement parcourir en une fois, non par manque d’envie mais plutôt de congés payés. Tels les pèlerins de Saint-Jacques, nous nous sommes donc contentés de 930 km sur la partie française (sur 1200) en partant de Nantes, le tout sur 17 jours. Nous n’avons rien contre la Bretagne (quoi que Nantes, ça y est presque non ? – provocation volontaire), nous avons d’ailleurs plein d’amis bretons (c’est faux), mais il fallait bien faire un choix.

Alors le voici, notre Compostelle 2016 à nous.

J’ai à l’époque passé un temps incroyable à reprendre l’itinéraire en détail, avec même les lieux précis de bivouac ! Allez savoir ce qu’il se passait dans ma tête d’Ours à l’époque. La trace GPS (format GPX) n’étant bien sûr aucunement exploitable par le quidam lambda, autrement qu’en la chargeant à l’aide du logiciel adéquat que presque personne n’a, j’ai donc tout passé sous MyMaps, qui rend la chose plus accessible et consultable. Et ce même si Google 1984 saura à présent tout de ce que j’ai fait cet été 2016… Du coup, avec un peu d’adresse (c’est-à-dire en ouvrant la map, cliquant sur le point d’intérêt, puis en passant sous Google Maps en faisant mine de vouloir se rendre à ce point), même les lieux de bivouac les plus paumés sont visibles comme si on y était en street view, ce qui peut toujours servir, sait-on jamais.

Et dans le détail, voilà ce que cela donne, grâce étant faite des journées de train :

DateSectionDépartArrivéeDistanceNuit
07/07/2016Loire-AtlantiqueNantesLe Pellerin35 kmbivouac
08/07/2016Loire-AtlantiqueLe PellerinPornic75 kmbivouac
09/07/2016Loire-AtlantiquePornicNotre Dame de Monts72 kmbivouac
10/07/2016VendéeNotre Dame de MontsChâteau d’Olonne70 kmcamping
11/07/2016VendéeReposRepos0 kmcamping
12/07/2016VendéeChâteau d’OlonneL’Aiguillon sur Mer61 kmcamping
13/07/2016VendéeL’Aiguillon sur MerDompierre sur Mer64 kmcamping
14/07/2016Charente MaritimeDompierre sur MerYves44 kmbivouac
15/07/2016Charente MaritimeYvesRonce les Bains56 kmcamping
16/07/2016GirondeRonce les BainsMontalivet les Bains62 kmbivouac
17/07/2016GirondeMontalivet les BainsLe Porge Océan71 kmbivouac
18/07/2016GirondeLe Porge OcéanDune du Pilat53 kmbivouac
19/07/2016LandesDune du PilatGastes58 kmbivouac
20/07/2016LandesGastesSaint Girons Plage61 kmcamping
21/07/2016LandesSaint Girons PlageLabenne Océan53 kmbivouac
22/07/2016Pays BasqueLabenne OcéanBiarritz60 kmbivouac
23/07/2016Pays BasqueBiarritzHendaye35 kmbivouac
17 jours6 régions930 km

Outre une certaine satisfaction du devoir accompli, que nous apprend ce petit récapitulatif ? On se rend compte que pour 930 km parcourus en 17 jours, on tourne en moyenne, à 55 km/jour. C’est une vitesse tout juste correcte, mais mine de rien une information importante. Cela traduit le besoin de quelques jours off ou très réduits en kilométrage, afin de bien recharger les batteries, ou simplement ménager son effort. Une information que l’on aurait mieux fait de ne pas oublier quelques années plus tard… (mais ceci est une autre histoire)

Dans la même veine, on constate également la nécessité d’insérer ça et là un peu de confort. En langage cyclo, ça veut dire des nuits dans de vrais campings (ou carrément chez l’habitant, ce que nous n’avons pas fait), synonyme d’abondance d’eau pour les besoins courants, et d’un peu moins de prise de tête que le bivouac sauvage (même si on adore). Ne serait-ce que pour trouver l’endroit “idéal”, car d’après Céline, un terrain de foot n’est pas un lieu valable…

Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Deprecated: Directive 'allow_url_include' is deprecated in Unknown on line 0